(h)éros ni(e) queue
ou
(h)éros nique
Allez, ris !
aurait quand même été plus facile à porter …
(h)éros ni(e) queue
ou
(h)éros nique
Allez, ris !
aurait quand même été plus facile à porter …
don’t know who I am
’cause you’re out
I only feel alive
in the vibration of your voice
you’re in love with her teeth *Deer Tick – Twenty Miles
and your songs are for her
I can hear that music no more
Give me back my breath
Please, give me back my breath
Don’t leave me by myself
With my feelings in a mess
I need you to hold me in your eyes
or
just leave me alone and go away
I need to cry and forget you
Give me back my breath
Please, give me back my breath
C’est que le désir sexuel est bien loin de l’instinct, et que surtout, l’amour concerne le rapport du sujet à l’Autre comme lieu d’adresse, avant d’y inclure l’autre […]. C’est que l’amour est toujours un appel à un nouveau lieu d’adresse. […]
L’amour est toujours la possibilité […] de trouver un nouveau lieu d’adresse. Un lieu qui est inédit pour le sujet. On peut être dans quelque chose d’inédit, même si c’est rituel. On peut pas simplement expliquer le rituel en disant « c’est une habitude sociale ». Parce que quand le sujet s’oriente, ou prend pied pour la première fois de sa vie dans un rituel, je vous assure qu’il les a à zéro ! Il n’a pas le sentiment de répéter les habitudes [ancestrales]. Le fait de s’avancer dans un rituel, c’est quelque chose qui vous met dans une situation complètement inédite.
Ce qui est intéressant quand on porte tout notre poids de présence, quand on veut faire une rencontre, ce qui est intéressant, ce n’est pas de considérer l’autre comme un témoin des habitudes de son clan, de son groupe, de sa culture, de sa religion, que sais-je encore, mais d’entendre comment l’autre [le sujet ?], dans la grammaire préétablie de l’ancestralité, tente ce qui est pour lui, le risque d’être dans l’inédit.
Olivier Douville, lors de la journée thématique « L’Amour », à la La Ralentie, 18 mars 2012
voir l’extrait en vidéo
… but not too long !